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Comparaison avec les autres langues et dialectes
Avec à la base le proto-algonquien, il est très clair que des comparaisons peuvent être faites entre les langues et les dialectes. C'est le cas pour les Innus dont nous faisons partie, et les Atikamekws, qui se côtoient géographiquement, tout comme les Cris et les Innus, de même que les Algonquins et les Cris, pour ne citer que ces exemples. Dans ces différentes langues, on peut souvent retrouver des mots ou des interprétations de concepts qui se rejoignent en terme de vocabulaire. L'utilisation du « r » roulé chez les Atikamekw comparativement a son inexistence chez les Innus, les Cris et les Algonquins, démontre, par surcroît, la naissance et le développement des langues représentatives de chacune des nations qui se côtoient. De même, au sein de la nation innue, il existe des dialectes ou expressions différentes d'une communauté à l'autre.
Chez les Pekuakamiulnuatsh plus spécifiquement, ce n'est qu'après la période de contact qu'on commença à écrire la langue, notamment avec l'arrivée et sous l'influence des missionnaires français. Originalement, tout le savoir linguistique des Pekuakamiulnuatsh comme pour l'ensemble des nations algonquiennes, était basé exclusivement sur la tradition orale. Ainsi, parmi ses particularités, les lettres de l'alphabet français permettant d'écrire le Nehlueun sont au compte de vingt (20) plutôt que vingt-six (26).
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