La vie sous la tente
La vie de nomade obligeait les Pekuakamiulnuatsh à s'accommoder d'une habitation légère et facile à déplacer. Les matériaux devaient se trouver facilement dans l'environnement immédiat du lieu où serait aménagée la tente. Ces ressources devaient être accessibles et renouvelables selon les besoins. L'écorce de bouleau demeurait un élément naturel disponible et abondant qui permettait la construction rapide d'une habitation. Plus tard, l'écorce sera remplacée par la toile.
Comme les cours d'eau constituaient nos routes, il devenait évident que les emplacements choisis pour monter la tente étaient à proximité des jonctions, des rivières et des grandes étendues d'eau.
C'est pour cette raison qu'à ces endroits, on peut retrouver encore aujourd'hui des traces importantes d'une présence millénaire, par exemple, par les portages le long d'une rivière. De plus, dans les emplacements choisis, l'ouverture du tentement était rigoureusement dirigée vers l'Est soit à l'abri des vents et vers le lever du soleil.
La vie sous la tente en était une de famille où chaque membre devait apporter sa contribution, dans un système organisé en fonction des besoins fondamentaux de la famille.
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