Les coupes de bois

Homme tenant un cheval
Homme tenant un cheval
 

L'attribution et l'exploitation de concessions forestières autour du lac Saint-Jean datent des années 1850. Il s'agit alors d'exploiter les terres à bois les plus facilement accessibles et les plus prometteuses pour l'industrie du bois de sciage. Dès la fin du siècle, plusieurs rivières comme la Péribonka, la Métabetchouan et la Mistassini sont déjà utilisées pour le transport du bois par la drave. C'est l'époque des premiers chemins de chantier et des routes rurales que nous connaissons autour des villages actuels.

Cheval tirant des billots de bois de la forêt afin de les amener au moulin
Cheval tirant des billots de bois
de la forêt afin de les amener au moulin
 

De petits moulins à scie s'installèrent près de l'embouchure des rivières, puis la construction des moulins de pulpe et de papier à partir de 1900. De nouveaux chantiers s'ouvrent pour approvisionner ces entreprises en bois : ceux des rivières Ouiatchouanish, Métabetchouan, Ashuapmushuan et aux Rats, se déversant dans le lac Saint-Jean, et ceux des rivières Croche et Bostonnais dravées vers La Tuque. Les exigences des entreprises de bois de sciage, de pulpe et de papier font que les chantiers forestiers vont avancer de plus en plus loin vers l'intérieur du territoire.


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